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  • Paralysie Cérébrale : quelle prise en charge chez nous ?

    Titre: Paralysie Cérébrale : quelle prise en charge chez nous ? La journée internationale de la paralysie cérébrale a été célébrée en 2013 autour du thème : Ann brase lide poun amelyore lavi moun kap viv ak paralizi serebral. Cette commémoration a permis aux prestataires de soins de santé et d’autres institutions concernées de réfléchir sur les différentes formules pour améliorer la qualité de vie de cette population. Suite à ces fructueuses réflexions, le Bureau du Secrétaire d’Etat à l’Intégration des personnes handicapées (BSEIPH) s’est engagé à continuer ces actions pour une meilleure prise en charge des personnes affectées par la maladie.

    La prise en charge des personnes souffrant de paralysie cérébrale en Haïti est une nécessité et une obligation, mais les moyens manquent énormément. Même si nous ne disposons pas de chiffres exacts, les observations permettent de conclure que le nombre est assez important. « Nous observons un nombre considérable de patients ou de parents d’enfants atteints de paralysie cérébrale cherchant à se faire aider », déclare David Charles, physiothérapeute au BSEIPH. « Quand ce n’est pas au BSEIPH, c’est dans les centres spécialisés, » ajoute-t-il.

    La paralysie cérébrale est une maladie très complexe. Déformation cérébrale qui peut être causée par diverses causes, elle engendre chez la victime des incapacités diverses, telles que des membres, des sens, et de l’intellect. Les statistiques démontrent qu’un enfant sur 4 souffrant de cette maladie est muet, qu’un sur 3 n’a pas l’usage de ses membres inferieurs, qu’un sur 2 présente des déficiences intellectuelles et qu’un sur 4 développe l’épilepsie.

    « Des statistiques claires montrent que c’est une maladie importante et les symptômes qu’elle traine suscitent notre préoccupation. Le nombre d’enfants présentant les signes classiques de paralysie cérébrale nous incitent à porter un regard perspicace sur la question. Il faut les accompagner », persiste M. Charles.

    De la sécurité des malades

    Parmi les résolutions qui ont été prises, le BSEIPH travaille activement sur un aspect très important qui est la sécurité des malades. En effet, le BSEIPH assure la disponibilité des matériels adéquats à la sécurité de ces enfants. « La sécurité des enfants dans la maison familiale quant à leur positionnement est parfois douteuse : à même le sol, parfois sans surveillance. Le bureau leur procure le matériel nécessaire à leur sécurité et à leur réadaptation », confie M. Charles.

    Dans ce contexte, le BSEIPH travaille de concert avec des institutions prestataires de soins de santé vers lesquelles les familles des malades sont orientées suivant les services que nécessite leur cas. Un nouveau modèle de fauteuil roulant adapté au besoin des enfants souffrant de paralysie cérébrale a été introduit au pays grâce aux démarches du BSEIPH auprès de ses partenaires. Ces fauteuils sont disponibles depuis le début de l’année 2014 dont certains ont été distribués à des institutions et à des particuliers.

    Bureau du Secrétaire d’Etat à l’Intégration des Personnes Handicapées